Mélodie a repris l’équitation à la rentrée. Cette semaine, Gervaise a quelques questions à lui poser pour comprendre ce qui la pousse à monter sur ces grands animaux ! Allez, on écoute la cavalière.
Transcription :
M: Mélodie / G: Gervaise
M : Salut tout le monde ! C’est Mélodie et Gervaise.
G : Bonjour.
M : Bah aujourd’hui, on va vous parler donc de ma passion. Donc je vous ai dit dans la première vidéo, j’ai repris (1) l’équitation.
G : Cool !
M : Et donc du coup, Gervaise qui n’y connaît absolument rien du tout, apparemment, à l’équitation, du coup, bah elle aurait bien voulu en savoir un petit peu plus sur, voilà, sur pourquoi j’avais repris, ce genre de choses.
G : Tout à fait. Donc voilà, Mélodie, donc tu as repris l’équitation ?
M : Ouais, ouais, ouais.
G : Donc si je me trompe pas, c’est le fait de monter à cheval, c’est ça ?
M : C’est ça, ouais, on monte à cheval. Enfin après, il y a d’autres choix : on peut faire de la voltige, on peut faire même du… de l’attelage. Moi, voilà, moi, ce que… ce que je préfère, c’est monter dessus donc, voilà. Je fais de l’équitation.
G : D’accord. Et tu as pas peur, des fois ? Parce que moi, moi je t’avoue que j’ai une grosse peur de monter à cheval !
M : Bah non, enfin… J’en ai pas fait très tôt, en fait, du cheval. J’ai commencé j’avais peut-être douze ans (2), donc finalement, c’était pas si tôt que ça. Mais bon, mes parents m’amenaient quand j’étais petite dans des fermes, des trucs comme ça, du coup, au final, bah j’ai pas peur… enfin, je… Il y a aucun animal dont j’ai peur, à part les serpents comme c’est juste… c’est presque plus de la crainte (3) que de la peur, hein.
G : Je crois que tout le monde a peur des serpents.
M : Oui, c’est un peu instinctif, ouais. Et donc du coup, non, enfin, au contraire. Non, enfin après, je sais que c’est comme n’importe quel animal. Après, tu sais quand il faut pas (4), quand il faut. Des fois, ils font des têtes, bah tu comprends qu’il faut pas du tout aller vers eux. Puis après, c’est comme tout, quand tu es sur un cheval, bah il y a des moments où tu vois que ça peut être dangereux. Ça peut vite être dangereux, l’équitation, de toute façon. Moi, je suis tombée quelques fois quand j’étais plus jeune et bah, je me suis fait des entorses aux cervicales (5), ce genre de choses, rien de très, très grave à chaque fois. Mais bon, voilà, c’est toujours… c’est toujours impressionnant parce qu’un cheval, c’est quand même grand et quand tu tombes, bah ça fait bizarre quand même (6), hein ! Tu sais pas trop où tu es !
G : C’est ça.
M : Et tu te réveilles, tu es un petit peu par terre et bon, couverte de sable, tu comprends pas ce qui t’arrive.
G : D’accord. Et tu participes souvent à des compétitions ou alors tu vas souvent voir des… des matchs ? Des courses ?
M : Des compétitions. Ouais, des compétitions, on appelle ça. Non, non, non. J’en fais pas. J’ai arrêté il y a quatre ans et là, bon, je viens de reprendre et quand j’ai arrêté, effectivement (7), j’aurais pu commencer à faire des compétitions. Ça faisait cinq ans et demi que je faisais de l’équitation. Donc normalement, c’est à peu près à ce niveau-là qu’on commence vraiment à faire des compétitions pour le niveau, quoi. Mais ça m’intéressait vraiment pas, je suis pas quelqu’un de compétitrice (8), Vraiment, j’aime pas vraiment la compétition, ça m’intéresse pas trop. Puis même le monde de l’équitation de compétition autour, ça m’intéressait pas non plus trop, trop. (9)
G : D’accord.
M : Sinon, non, c’était plutôt… Moi j’aime bien faire du saut, du saut d’obstacles et du treck, donc c’est une espèce de saut mais à l’extérieur, dans les collines, ce genre de choses.
G : Ah ouais.
M : Avec des obstacles naturels.
G : Tu aimes les sensations fortes ?
M : Ouais, ouais, non (10), franchement, ouais. Parfois, on peut même croire que je suis… que j’ai pas peur, mais c’est pas vrai. Franchement… enfin il y en a qui me disent que je tente un petit peu trop, mais bon…
G : Tu aimes prendre le risque.
M : Ouais, voilà. Puis c’est sympa, et puis on le fait aussi pour l’adrénaline, c’est sympa aussi quand ça va un petit peu vite !
G : Pas faux, pas faux. Je suis tout à fait d’accord avec toi, mais bon… Moi, j’oserais pas !
M : C’est vrai ? Tu monteras jamais ? Tu…
G : J’aimerais bien mais je pense que pour l’instant, je suis pas prête.
M : Ah ouais ?
G : Ouais.
M : Parce que il y en a, des fois, pour les randonnées, ils montent, tu vois, c’est pas…
G : C’est vrai. Moi j’ai fait des randonnées (11), mais après, faire une randonnée sur le dos d’un cheval, c’est autre chose.
M : Oui, c’est sûr. Tu te laisses un petit peu porter, c’est sûr. Ça marche. (12)
G : Bon bah, Mélodie, je te remercie beaucoup, beaucoup de nous avoir parlé de ta passion qui est l’équitation et j’espère que on aura l’occasion d’en savoir un peu plus sur toi.
M : Et bah je t’en prie (13). Ça me fait plaisir de parler de quelque chose qui me plaît.
G : Voilà, voilà ! Merci de nous avoir écoutées et à bientôt.
M : A bientôt, tout le monde. Pensez à vous abonner !
Des explications :
1. reprendre une activité : recommencer une activité qu’on faisait avant et qu’on avait arrêtée. On dit par exemple : Il faut que je reprenne le sport.
2. J’ai commencé j’avais 12 ans : normalement, il faut dire J’ai commencé quand j’avais 12 ans. A l’oral, il arrive fréquemment qu’on supprime ce genre de mots. (Style oral uniquement)
3. la crainte : c’est moins fort que la peur.
4. Tu sais quand il faut pas : Mélodie sous-entend la suite de sa phrase : quand il ne faut pas approcher un animal.
5. Les cervicales : il s’agit des vertèbres cervicales, au niveau du cou.
6. Quand même : malgré tout. Cette expression sert ici à renforcer ce qu’on dit. Si vous voulez en savoir plus sur cette expression que nous employons souvent, vous pouvez trouver ça ici.
7. Effectivement = c’est vrai. On emploie cet adverbe pour confirmer ce qui vient d’être dit.
8. Quelqu’un de très compétitrice : normalement, après quelqu’un, on emploie le masculin. Mais de plus en plus, on trouve du féminin là où ce n’était pas possible avant, par souci d’égalité entre les hommes et les femmes. Elle aurait pu dire aussi : Je n’ai pas vraiment l’esprit de compétition.
9. Pas trop, trop : pas vraiment. Souvent, à l’oral, on répète certains mots. C’est le cas ici mais uniquement parce qu’il s’agit d’une conversation informelle.
10. Non franchement : ne cherchez pas de réelle logique dans l’emploi de « non » dans des conversations informelles comme ici ! Cela sert juste à renforcer ce qu’on est en train de dire, pas à nier quelque chose.
11. Une randonnée : pour Gervaise, il s’agit d’une randonnée à pied / une randonnée pédestre, ce qui est le sens le plus fréquent. Mais on peut donc aussi faire de la randonnée à cheval, de la randonnée à ski (quand on ne skie pas sur les pistes d’une station).
12. Ça marche : Mélodie emploie cette expression ici pour marquer la fin de leur conversation. C’est en quelque sorte comme dire : c’est bon / Voilà.
13. Je t’en prie : C’est une des façons de répondre à quelqu’un qui vous remercie. Il y en a d’autres que vous pouvez retrouver ici.
Mélodie parle très vite 😦
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