Jeune papa

Ça vous dit si on parle aujourd’hui bébé, naissance et famille ?
Mais pour changer, on ne va pas en parler avec une maman, mais avec un jeune papa, parce que la place des pères dans la vie des tout-petits est en train de changer.

Transcription
F : Fabien / A : Anne / Fl : Florent

A : Bonjour Fabien.
F : Bonjour.
A : Ça va ?
F : Oui, oui, ça va.
A : Bon. Alors, vous avez passé une bonne nuit ?
F : Oui, oui, bonne nuit, oui, oui. Très bien, même.
A : Si je pose la question, c’est qu’il y a eu des changements dans la famille il y a pas longtemps.
F : Oui, voilà, j’ai une petite qui s’appelle Ambre, qui a un mois et quelques jours maintenant.
A : Oui, elle est petite encore, hein.
F : Oui, petite.
A : Et donc en tant que papa, vous avez bénéficié, je crois, de nouvelles mesures…

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Déménager : pas si simple (fin)

Je vous avais laissés au milieu de notre trajet entre Marseille et l’Aveyron, avec un camion de location plein à craquer et qui risquait de tomber en panne. Voici donc maintenant le récit de la fin de notre déménagement. Déménager, je ne ferais pas ça tous les jours !

Transcription

On a réussi à arriver jusqu’à… jusque chez nous. Le but, c’était d’arriver ici pour le matin, pour être prêts à 7 heures le matin, parce que comme la maison où nous habitons continue à être rénovée, il y avait la grue des maçons. Et avec cette grue, c’était tout à fait possible de sortir le piano du camion et de le… de l’amener dans la maison, parce que ici, c’est beaucoup moins pratique qu’à Marseille, on peut pas faire rouler le piano : c’est de la terre, de l’herbe, du gravier, voilà. Donc c’était impossible. Et puis nous n’avions pas autant de bras (1) qu’à Marseille, donc il fallait trouver une autre solution (2). La solution, c’était la grue dont se servent… se servaient les maçons pour notre chantier (3), pour transporter les sacs de ciment, enfin tout ce que vous pouvez imaginer.

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Déménager : pas si simple !

Je fais aujourd’hui comme parfois mes étudiants dans des billets précédents : il ne s’agit pas d’une conversation car pour tout vous dire, je n’ai pas eu le temps de mettre en forme comme je le voulais ce que j’ai enregistré avec la personne (très bavarde !) que j’ai interrogée cette semaine. Cette fois-ci, c’est donc une sorte de petit récit personnel. J’espère que ça vous intéressera aussi !

A vendre !

Transcription

Je vais aujourd’hui enregistrer moi-même quelque chose qui nous est arrivé ces derniers temps (1). C’est lié au fait que j’ai pris ma retraite – nous sommes tous les deux à la retraite – et nous avons décidé de quitter Marseille pour venir habiter dans le sud-ouest. Il y a des gens qui ont dit : Oui, mais si vous partez à la retraite (2), ça risque (3) d’être difficile pour vous de vous refaire un réseau d’amis, etc. Mais en fait, c’est une région qu’on connaît bien parce que mon mari est de cette région, il est originaire de cette région. Moi, je suis parisienne, hein, donc c’est pas du tout mon coin (4) mais c’est un endroit où on vient depuis, évidemment, toujours, en vacances, et voilà.

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400 km, entre le sud-est et le sud-ouest (fin)

Voici la dernière partie de ce petit récit que nous a fait Jean-Claude de son périple entre Marseille et l’Aveyron.
Il nous y raconte, entre autres, deux rencontres, très différentes l’une de l’autre, qu’il a faites au fil de ses étapes.

Transcription

A : Quand on voyage comme ça à pied, est-ce qu’il y a des endroits qui sont compliqués au niveau des chemins ? Est-ce qu’on trouve des chemins partout ? Parce que la voiture a colonisé tout l’espace, donc il y a des routes. Les villes s’étendent, les abords (1) sont peut-être un peu trop civilisés. Est-ce que tu as toujours pu passer en marchant en te sentant quand même dans la campagne ?

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400 kilomètres, entre le sud-est et le sud-ouest (2)

On retrouve Jean-Claude pour la suite de la conversation de la semaine dernière où il nous emmène sur les sentiers et par les petites routes à l’écart des grandes villes ! L’occasion de marcher dans des paysages très variés et de faire des rencontres.

Les Cévennes

Transcription

A : Tu étais seul, et est-ce que tu as rencontré des gens qui faisaient comme toi, ou dans l’autre sens (1), parce que ça fait des longues journées finalement, sans parler à personne peut-être… enfin, si, pour acheter un morceau de pain, quelque chose comme ça, mais…
JC : Oui, il y a pas eu de journées pendant lesquelles j’ai parlé à personne, mais j’ai… Il y a eu quelques rencontres, bon, pas très, très nombreuses, dans lesquelles, en effet, on perd une heure à discuter avec quelqu’un, comme ça, parce qu’on le croise et qu’il a un sac à dos comme le mien, chargé, donc on peut dire on se reconnaît en quelque sorte. Et donc on échange, voilà. Bon, le soir… parce que au Mont Aigoual (2) par exemple, j’ai dormi dans un gite (3) aussi, donc je…
A : Tout en haut ?

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400 km, entre le sud-est et le sud-ouest

Voici, in extremis, la conversation de la semaine. En fait, je crois que que je ne vais pas m’imposer la contrainte d’un jour précis, d’un jour fixe de publication, parce que, après tout, l’avantage de la retraite, c’est de ne plus avoir toutes ces obligations créées par la vie professionnelle. Alors autant en profiter ! Donc ce sera bien une fois par semaine, mais à géométrie variable dans la semaine, entre le lundi et le dimanche.

A propos de retraite, est-ce que vous savez quelle est la question que les gens vous posent au moment où vous partez en retraite, un peu avant, juste après. C’est une question qui revient souvent. La voici : Qu’est-ce que tu vas faire ? Qu’est-ce que tu as prévu ? Comment tu vas désormais occuper ton temps ? Et on a l’impression qu’il faut absolument trouver quelque chose à dire, avoir organisé plein de choses, avoir prévu plein d’activités, etc.

Alors aujourd’hui, vous allez entendre Jean-Claude nous raconter ce que lui avait décidé, mais à très court terme, puisque ça concerne les tout premiers jours de sa retraite. Il nous raconte, dans la conversation d’aujourd’hui, ce qu’il a fait le premier jour officiel de sa retraite et pendant les jours qui ont suivi.

Transcription

A : Alors, on va parler aujourd’hui d’un trajet que tu as fait il y a un an et demi à peu près.
JC : Bah oui, c’était pour ma retraite (1). Le premier jour de la retraite, je suis parti à pied, donc de ma maison où je passais… Depuis plusieurs années, je travaillais à Marseille et j’ai rejoint ma… à pied, ma maison, on va dire, qui était ma maison secondaire (2), voilà, et qui est devenue ma maison principale depuis, évidemment.
A : Ce qui veut dire combien de kilomètres, alors ?
JC : Oh, j’ai fait à peu près… aux environs, parce que j’ai pas refait le détail sur la carte, mais j’ai fait à peu près 400 kilomètres, oui.
A : Donc 400 km à pied, tout à pied !
JC : Oui, tout à pied, avec mon sac à dos, ma tente et, bon, une paire de chaussures évidemment, très important dans ce cas-là !
A : Oui. Elles ont tenu jusqu’au bout ?
JC : Oui, mais elles étaient pas neuves au départ et elles sont arrivées, on va dire, très fatiguées quand même (3) ! Depuis, elles me servent juste à aller dans le jardin, parce qu’elles étaient très usées.

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