En retournant faire un petit tour à l’IUT pour dire bonjour à mes collègues, parce que ça ne fait pas si longtemps que ça que j’ai quitté l’IUT, je suis tombée bien sûr sur des étudiants que je connais et entre autre, des étudiantes avec qui je m’entendais très bien. Et l’une d’entre elles portait une minerve, ce qu’on met autour du cou pour maintenir le cou quand on a eu un choc, un accident, quelque chose. Evidemment, j’ai voulu savoir ce qui s’était passé. Célia a accepté de nous expliquer tout ça.
Pour écouter :
Transcription C: Célia / A: Anne
C : J’ai eu un accident en fait samedi dernier. A : De voiture ? C : Oui, un accident de voiture. Il y a une fille qui m’est rentrée par derrière (1), donc plus de voiture (2) et j’ai une minerve. A : Et alors, comment ça s’est passé juste après l’accident ?
Cette semaine, vous allez faire connaissance avec Sophie, une institutrice, ou professeure des écoles comme on dit aujourd’hui. Elle est interviewée par Rémi, parce que de mon côté, je n’ai pas encore eu le temps de terminer mes enregistrements et de mettre tout ça en forme. Donc merci Rémi d’avoir réalisé cette interview qui permet à France Bienvenue de continuer cette semaine !
Pour écouter Rémi et Sophie :
Transcription R: Rémi / S: Sophie
R : Aujourd’hui, on se retrouve avec Sophie. Comment ça va? S : Ça va très bien. Et toi? R : Moi, ça va super, ça va super. Aujourd’hui, on se retrouve pour parler de ton métier qui est instit’ (1). Instit’, donc bah pour ceux qui ne savent pas, c’est professeur mais pour les enfants… C’est de… quoi ? C’est de six à neuf ans peut-être? S : De trois ans à dix ans. R : Trois ans à dix ans, bien. Et du coup, actuellement, tu fais (2) quelle classe? S : Alors actuellement, je travaille avec des CE2-CM1 (3), donc entre huit et dix ans, et au cours de ma carrière, j’ai pu à peu près travailler avec tous les niveaux d’enfants, de trois ans jusqu’à dix ans.
France Bienvenue est de retour, après une très longue interruption ! Le changement, c’est que à partir de maintenant, c’est moi (Anne) qui vais reprendre le travail seule puisque le projet avec les étudiants est terminé.
Il est terminé pour deux raisons : la première, c’est que le programme du diplôme a changé et que ce type de projet n’a plus sa place dans la formation des étudiants comme auparavant. Et surtout, la deuxième raison, c’est que j’ai pris ma retraite et donc je n’ai plus d’étudiants !
Mais j’ai des idées d’interviews avec des gens qui seront contents de partager leur vie, leurs passions avec vous. Et surtout, je pense que je vais avoir beaucoup plus de temps pour continuer à faire vivre ce site.
Alors, aujourd’hui, pour commencer, pour recommencer, j’ai fait appel à une ancienne étudiante, Elisa. Elle va vous raconter quelque chose qui lui tient bien à coeur. Je vous laisse en compagnie d’Elisa.
Transcription
Bonjour, c’est Elisa, et aujourd’hui, je vais vous parler de mon travail en tant que (1) bénévole (2). Donc je suis bénévole dans un refuge à Aix-en-Provence qui s’occupe de recueillir les chats et les chiens errants ou abandonnés par leur maître.
Alors, je suis bénévole là-bas depuis un mois et je m’occupe essentiellement que (3) des chiens parce que j’ai toujours voulu avoir un chien… enfin, actuellement, et je peux pas pour le moment parce que je suis dans un appart’ étudiant (4) et je travaille énormément, donc pas le temps de s’en occuper, que dans 20 m² (5), c’est vraiment pas terrible (6) pour avoir un chien, etc. Donc pour compenser le manque (7) et comme j’ai toujours aimé les animaux, je me suis inscrite dans un refuge pour pouvoir m’occuper des chiens en… qui sont en attente d’adoption et avant qu’ils trouvent leur future famille.
Donc le refuge est assez grand, il compte (8) environ une quarantaine (9) de chiens et ils sont tous très bien traités, etc. A chaque fois qu’on vient, des bénévoles se relaient (10) régulièrement pour pouvoir les… les promener tous les jours. Le berger allemand, c’est Gibson. Le chien tout noir etc, un peu foufou (11), avec une muselière (12), c’est Gaston. Il est très gentil. C’est… La muselière, c’est parce qu’il a tendance à manger tout ce qu’il trouve et comme il est déjà tombé plusieurs fois malade parce qu’il a mangé n’importe quoi pendant les balades, on lui a mis une muselière pour éviter que ça se reproduise (13) et… parce que la dernière fois, il a perdu énormément de poids et ça pourrait être dangereux. Le chien gris, c’est un… qui est un staff, c’est Diana qui est aussi très gentille. Et enfin, le dernier, Maïka qui est un croisé dogue, également un… un amour. Donc tous les chiens ont un passif (14) parce qu’ils ont été soit abandonnés, soit retrouvés dans la rue, etc. Donc ils ont tous un peu, on va dire quelques soucis, soit très timides, soit un peu foufous parce qu’ils sont un peu en manque d’amour, d’attention (15), etc. Mais vraiment, c’est toujours un plaisir, quoi, à chaque fois que je viens, de les retrouver, de leur faire des caresses et de pouvoir les promener pour… pour leur faire du bien. Donc voilà, j’espère que j’ai réussi à vous faire passer mon amour pour les chiens à travers ces audios !
Des explications :
en tant que = comme
un(e) bénévole : quelqu’un qui travaille ou offre un service sans être payé, donc bénévolement. On dit que ces personnes font du bénévolat.
… que des chiens : Elisa ne s’occupe que des chiens, seulement des chiens. A l’oral, nous avons tendance à ne pas dire « ne » dans ces expressions négatives.
un appart’ étudiant : un appartement loué aux étudiants. L’abréviation appart’ est devenue très courante à l’oral.
que dans 20 mètres carrés : dans un appartement qui ne fait que 20 m², seulement 20 m².
C’est vraiment pas terrible : cette expression signifie que ce n’est vraiment pas bien, que ce n’est pas l’idéal, que ça ne convient pas. On entend aussi souvent : C’est vraiment pas top.
le manque : le fait qu’on n’a pas quelque chose, qu’on est privé de quelque chose et que ça nous manque
le refuge compte… : le refuge a…
une quarantaine : environ 40 chiens
se relayer : faire quelque chose chacun à son tour / à tour de rôle, pour qu’il n’y ait pas d’interruption
foufou : fou. Ce terme est familier et plutôt bienveillant
une muselière : on met une muselière sur le museau d’un chien pour qu’il ne puisse pas mordre
se reproduire : recommencer, arriver une nouvelle fois
avoir un passif : avoir vécu des choses difficiles avant
être en manque de quelque chose : ne pas avoir quelque chose et en souffrir. On peut dire aussi : manquer de quelque chose
C’est malheureux à dire, mais il y a beaucoup d’abandons de chiens, de chats, d’animaux de compagnie en France. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller lire ce qu’en dit le Ministère de l’Agriculture dont l’une des missions est de s’occuper de ce problème. C’est ici.
La semaine dernière, vous avez découvert le parcours peu ordinaire de Nargiza qui a quitté son pays natal pour partir à la découverte du monde. Et ce faisant, elle n’a pas seulement voyagé. Elle a aussi appris à parler plusieurs langues ! Et on peut dire qu’elle est douée pour ça !
Transcription A : Anne / R : Rémi / N : Nargiza / E : Elisa
A : Qu’est-ce que vous en dites (1), de son français? R : Moi, je… Si elle me l’avait pas dit, je pensais pas qu’elle était venue… arrivée en France il y a si peu de temps ! A : Oui, c’est très récent, hein ! E : Mais tes parents sont toujours restés au Kazakhstan? N : Oui. Alors, toute ma famille est là-bas. Donc je suis la seule à Marseille, et je suis là depuis cinq… six ans, oui. Donc ça fait un petit moment (2) que je suis là. J’ai quand même mon petit accent, mais j’essaye de m’améliorer tous les jours. A : Oui, oui, ça s’entend, et vous parlez complètement couramment (3), quoi, donc…
Aujourd’hui, vous allez faire la connaissance de Nargiza, qui est une des étudiantes qui s’occupe de France Bienvenue cette année. Et vous allez voir, elle a beaucoup de choses à raconter car son parcours n’est pas banal. Cela suscitera peut-être des vocations pour certains d’entre vous !
Transcription
Nargiza : Bonjour. Alors aujourd’hui, je vais vous parler de mon parcours (1). Je m’appelle Nargiza, j’ai vingt-quatre ans et je viens du Kazakhstan. Anne : Vingt-quatre ans? N : Oui, déjà vingt-quatre ans. Alors, là, actuellement, je suis en deuxième année de DUT Gestion et Administrations, en GEA, à Marseille. L’année dernière, j’étais en première année, en groupe intensif (2). J’ai intégré cette formation au mois de janvier. Donc je devais valider ma première année en six mois. Et avant ça, j’étais en licence (3) de Chimie. A : Ah ! Alors c’est complètement différent !
On se retrouve pour une dernière vidéo avec Raïna qui, cette fois-ci, nous emmène découvrir le travail de son oncle. Si vous aimez faire de la pâtisserie, vous allez voir, vous vous servez souvent de ce qu’il produit et fabrique là-bas, aux Comores.
Transcription
Rabab : Et Raïna, du coup, ton oncle, il fait de la vanille, c’est ça, vraiment, les gousses (1) de vanille… enfin, de pâtisserie. Raïna : Oui, en fait, quand j’étais partie (2) là-bas, je savais pas qu’il faisait ça. Mais du coup, j’étais partie (2) aux champs (3) avec lui, on a planté, du coup… je sais pas comment ça s’appelle, on a planté des trucs (4) de vanille. Et après, il faut le laisser pendant deux ou trois ans, pour qu’il soit bien. Et une fois qu’il est bien, on le… Enfin, il le ramène dans son usine. Il le met à cuire dans un genre de… Je sais pas comment on appelle ça !