Où il est question de nouveau départ et de chiens !

France Bienvenue est de retour, après une très longue interruption ! Le changement, c’est que à partir de maintenant, c’est moi (Anne) qui vais reprendre le travail seule puisque le projet avec les étudiants est terminé.

Il est terminé pour deux raisons : la première, c’est que le programme du diplôme a changé et que ce type de projet n’a plus sa place dans la formation des étudiants comme auparavant. Et surtout, la deuxième raison, c’est que j’ai pris ma retraite et donc je n’ai plus d’étudiants !

Mais j’ai des idées d’interviews avec des gens qui seront contents de partager leur vie, leurs passions avec vous. Et surtout, je pense que je vais avoir beaucoup plus de temps pour continuer à faire vivre ce site.

Alors, aujourd’hui, pour commencer, pour recommencer, j’ai fait appel à une ancienne étudiante, Elisa. Elle va vous raconter quelque chose qui lui tient bien à coeur. Je vous laisse en compagnie d’Elisa.

Transcription

Bonjour, c’est Elisa, et aujourd’hui, je vais vous parler de mon travail en tant que (1) bénévole (2). Donc je suis bénévole dans un refuge à Aix-en-Provence qui s’occupe de recueillir les chats et les chiens errants ou abandonnés par leur maître.

Alors, je suis bénévole là-bas depuis un mois et je m’occupe essentiellement que (3) des chiens parce que j’ai toujours voulu avoir un chien… enfin, actuellement, et je peux pas pour le moment parce que je suis dans un appart’ étudiant (4) et je travaille énormément, donc pas le temps de s’en occuper, que dans 20 m² (5), c’est vraiment pas terrible (6) pour avoir un chien, etc. Donc pour compenser le manque (7) et comme j’ai toujours aimé les animaux, je me suis inscrite dans un refuge pour pouvoir m’occuper des chiens en… qui sont en attente d’adoption et avant qu’ils trouvent leur future famille.

Donc le refuge est assez grand, il compte (8) environ une quarantaine (9) de chiens et ils sont tous très bien traités, etc. A chaque fois qu’on vient, des bénévoles se relaient (10) régulièrement pour pouvoir les… les promener tous les jours. Le berger allemand, c’est Gibson. Le chien tout noir etc, un peu foufou (11), avec une muselière (12), c’est Gaston. Il est très gentil. C’est… La muselière, c’est parce qu’il a tendance à manger tout ce qu’il trouve et comme il est déjà tombé plusieurs fois malade parce qu’il a mangé n’importe quoi pendant les balades, on lui a mis une muselière pour éviter que ça se reproduise (13) et… parce que la dernière fois, il a perdu énormément de poids et ça pourrait être dangereux. Le chien gris, c’est un… qui est un staff, c’est Diana qui est aussi très gentille. Et enfin, le dernier, Maïka qui est un croisé dogue, également un… un amour. Donc tous les chiens ont un passif (14) parce qu’ils ont été soit abandonnés, soit retrouvés dans la rue, etc. Donc ils ont tous un peu, on va dire quelques soucis, soit très timides, soit un peu foufous parce qu’ils sont un peu en manque d’amour, d’attention (15), etc. Mais vraiment, c’est toujours un plaisir, quoi, à chaque fois que je viens, de les retrouver, de leur faire des caresses et de pouvoir les promener pour… pour leur faire du bien. Donc voilà, j’espère que j’ai réussi à vous faire passer mon amour pour les chiens à travers ces audios !

Des explications :

  1. en tant que = comme
  2. un(e) bénévole : quelqu’un qui travaille ou offre un service sans être payé, donc bénévolement. On dit que ces personnes font du bénévolat.
  3. que des chiens : Elisa ne s’occupe que des chiens, seulement des chiens. A l’oral, nous avons tendance à ne pas dire « ne » dans ces expressions négatives.
  4. un appart’ étudiant : un appartement loué aux étudiants. L’abréviation appart’ est devenue très courante à l’oral.
  5. que dans 20 mètres carrés : dans un appartement qui ne fait que 20 m², seulement 20 m².
  6. C’est vraiment pas terrible : cette expression signifie que ce n’est vraiment pas bien, que ce n’est pas l’idéal, que ça ne convient pas. On entend aussi souvent : C’est vraiment pas top.
  7. le manque : le fait qu’on n’a pas quelque chose, qu’on est privé de quelque chose et que ça nous manque
  8. le refuge compte… : le refuge a…
  9. une quarantaine : environ 40 chiens
  10. se relayer : faire quelque chose chacun à son tour / à tour de rôle, pour qu’il n’y ait pas d’interruption
  11. foufou : fou. Ce terme est familier et plutôt bienveillant
  12. une muselière : on met une muselière sur le museau d’un chien pour qu’il ne puisse pas mordre
  13. se reproduire : recommencer, arriver une nouvelle fois
  14. avoir un passif : avoir vécu des choses difficiles avant
  15. être en manque de quelque chose : ne pas avoir quelque chose et en souffrir. On peut dire aussi : manquer de quelque chose

C’est malheureux à dire, mais il y a beaucoup d’abandons de chiens, de chats, d’animaux de compagnie en France.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller lire ce qu’en dit le Ministère de l’Agriculture dont l’une des missions est de s’occuper de ce problème. C’est ici.

Je vous dis à la semaine prochaine !

Baladons-nous !

Vous avez envie de vous dégourdir les jambes ? Aujourd’hui, nous retrouvons Rabab. Elle nous raconte une belle journée qu’elle a passée au parc Pastré, avec sa soeur et son chien Oscar. C’est parti pour une balade dans un lieu très connu et apprécié des Marseillais (et des touristes), aux portes des calanques !

Transcription :

Bonjour à tous. Alors du coup, je vous ai fait un petit montage vidéo, sur une sortie (1) qu’on a effectuée avec ma sœur et mon chien, parce que du coup, j’ai un malinois (2) qui a trois ans et demi, bientôt quatre ans en octobre. Et on l’a ramené (3) au parc Pastré. Le parc Pastré, c’est un grand parc à Marseille, il compte 112 hectares. Il y a… En fait, c’est plein d’espaces verts (4) : on peut avoir un parc pour chiens, on peut avoir un parc pour enfants, un centre équestre (5) où il y a plein de chevaux, mais également un très grand espace pour faire de la randonnée. Et donc du coup, nous, on a ramené notre chien là-bas parce qu’ on savait qu’il allait y avoir des chiens. Donc comme ça, il allait bien profiter (6) .

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Vétérinaire, c’est son rêve

Est-ce que vous aimez les animaux ? Si oui, la conversation d’aujourd’hui est pour vous : nous sommes avec Jennifer, étudiante en classe préparatoire. Elle nous raconte son rêve de devenir vétérinaire mais aussi sa réalité au quotidien, entre cours à distance, concours en perspective et vie personnelle. Tout cela sur fond de coronavirus bien sûr !

Transcription
JM: Jean-Michel / J: Jennifer

JM : Bonjour Jennifer. Comment tu vas ?
J : Très bien. Et toi ?
JM : Ça va, ça va. Je voulais te demander… Je sais que tu es en prépa (1) mais je me demandais, du coup, dans quelle prépa tu étais.
J : Je suis en prépa BCPST.
JM : C’est quoi, BCPST ?
J : C’est une classe prépa qui permet de passer des concours pour aller dans différentes écoles, notamment vétérinaire. C’est pour ça qu’on l’appelle aussi prépa véto (2).
JM : Tu apprends quoi, exactement, dans cette prépa ?
J : On est une prépa axée (3) sur les sciences, donc la SVT (4), la physique-chimie, les maths. Mais il y aussi des matières moins scientifiques, comme le français, la géographie ou l’anglais ou bien encore l’informatique, qui est à la fois scientifique et un peu moins.
JM : Ça permet de devenir vétérinaire, mais que (5) vétérinaire, ou tu peux faire d’autres métiers après ?
J : Non, on peut aussi faire d’autres métiers, comme travailler dans la géologie, l’agronomie ou dans le biomédical, la plupart du temps pour devenir ingénieur mais aussi professeur-chercheur ou encore d’autres métiers.
JM : Tu veux faire quel métier plus tard ?
J : Je veux devenir vétérinaire parce que depuis petite, j’aime beaucoup les animaux. J’en ai toujours eu. J’ai eu deux chiens. J’ai un lapin aujourd’hui, un chat et j’avais des poissons et des tortues. Et en grandissant, j’ai vraiment continué à avoir cette passion pour les animaux et donc je voulais les aider, les soigner et m’en occuper. Et j’ai toujours voulu soigner et travailler dans le médical. Donc ça m’a semblé être un bon moyen de concilier (6) à la fois ma passion pour les animaux et ce métier de soignant.
JM : Devenir vétérinaire, c’est pas un peu dur (7) ? Parce qu’on sait que la prépa, déjà, c’est quelque chose de dur parce qu’il y a beaucoup de choses à apprendre, il y a beaucoup d’enjeux aussi, puisque tu as les concours (8) après.
J : Alors effectivement, la prépa, c’est vraiment difficile parce qu’il y a pas mal de cours à assimiler et surtout en très peu de temps. Et des fois, on finit tard à cause des colles (9) qui sont des interrogations orales. En plus, au bout des deux ans, on passe un concours et on n’a que deux chances (10) pour le réussir. Sinon, on pourra jamais devenir vétérinaire. Du coup, c’est assez stressant.
JM : On a vécu un confinement. Comment tu as vécu les cours en distanciel ?
J : Clairement, c’était horrible ! Déjà (11), au début, on n’avait pas de logiciels pour travailler à distance. Donc les professeurs, ils (12) ont mis en place quelque chose avec les élèves. Mais souvent, on travaillait pas sur les mêmes logiciels selon (13) les professeurs. Donc c’était compliqué de gérer ces différents systèmes. D’autres personnes n’avaient pas d’imprimante. Donc c’est aussi difficile parce qu’il y a des dossiers qui nécessitent des couleurs, par exemple. Et sans nos amis, c’est encore plus difficile parce qu’on a besoin d’un soutien entre nous et de pouvoir travailler ensemble et là (14), on pouvait pas le faire, ou plus difficilement du moins.
JM : Si tu avais un conseil à donner à des personnes qui souhaiteraient rentrer en prépa et plus précisément en prépa BCPST, tu leur dirais quoi ?
J : Pour ceux qui veulent rentrer, je leur dirais qu’il faut vraiment qu’ils soient motivés, parce que sans la motivation, c’est encore plus dur de tenir (15). Et après, on peut se détourner de notre objectif et finalement abandonner et ça serait un peu dommage. Il faut aussi savoir concilier le temps entre le travail et l’extrascolaire, c’est-à-dire passer du temps avec sa famille, ses amis et d’autres personnes, parce que justement, ça nous permet de pas abandonner et de tenir.
JM : Très bien. Merci beaucoup en tout cas, Jennifer.

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On reste à la maison – Mélissa

La vue de chez Mélissa

Quitter Marseille ou rester ? Lorsque les universités ont fermé en France mi-mars, Mélissa n’a pas hésité longtemps. Elle a fait ses valises, fermé son petit studio et est rentrée chez elle, auprès de ses parents. Elle nous donne aujourd’hui des nouvelles par téléphone, un téléphone qui, soit dit en passant, lui rend bien service là où elle est, vous allez voir pourquoi. Et puis, tant qu’à être confinée jusqu’au 11 mai, comme annoncé lundi soir, ce sera aussi agréable au bord de la piscine !

On reste à la maison avec Melissa

Transcription
M : Mélissa / A : Anne

A : Bonjour Mélissa.
M : Bonjour.
A : Comment ça va, alors ?
M : Moi, ça va, merci.
A : Bon, où est-ce que vous êtes, alors, parce que bon, vous étiez étudiante à l’IUT mais tous les étudiants n’habitent pas à Marseille. Donc où est-ce que vous êtes en ce moment ?
M : Moi, je suis rentrée chez mes parents, dans le Gard (1).
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Une tradition camarguaise (2)

Nous sommes vendredi. Alors voici aujourd’hui la fin de la conversation d’Alexane et son grand-père. Retour donc dans le midi de la France, avec ses traditions taurines et ses fêtes printanières et estivales. Comme personne ne sait encore très bien si ces fêtes de village pourront avoir lieu normalement lorsque nous sortirons de cette période de confinement, cela fait du bien de s’évader un peu avec Jacques qui connaît si bien les courses camarguaises !

Transcription 
Jacques : J / Alexane : A

A : Dans le sud, c’est que les petits villages, Vauvert, Le Cailar.
J : Ce n’est pas en (1) tout… tout le midi (2).
A : Non.
J : Dans les Bouches-Du-Rhône (3), il y en a beaucoup moins. Il n’y a que les arènes d’Arles, Plan d’Orgon, quelques communes, tandis que dans le Gard, l’Hérault, là, il y a beaucoup plus de villes.
A : Qui fêtent ça.
J : Qui ont cette passion.
A : Eh oui.
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Une tradition camarguaise (1)

Bonjour aux confinés et aux pas confinés ! La semaine dernière, c’était cap vers le grand nord avec Camille. Cette fois-ci, direction le sud ( on a tous déjà besoin d’une bouffée d’air frais!): on part en Camargue, avec Alexane et son grand-père qu’on se régale à écouter nous parler de sa passion pour les taureaux et les chevaux camarguais. C’est parti pour les courses camarguaises ! Et on espère vraiment que la plupart de ces fêtes pourront se tenir comme tous les ans, un peu plus tard dans la saison.

Transcription 
Jacques : J / Alexane : A

A : Bon papi (1), tu es venu à Marseille pour les fêtes de fin d’année . Mais à la base (2), tu es de Vauvert.
J : Eh oui, Vauvert, c’est à vingt kilomètres de Nîmes. C’est là où je suis né mais il y a quatre-vingt-onze ans !
A : Voilà.
J : Bon.
A : Et je sais que l’été, il y a des fêtes votives (3)
J : Ah, ça, oui ! C’est…
A : Tu peux m’expliquer ce que c’est ?
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