400 km, entre le sud-est et le sud-ouest (fin)

Voici la dernière partie de ce petit récit que nous a fait Jean-Claude de son périple entre Marseille et l’Aveyron.
Il nous y raconte, entre autres, deux rencontres, très différentes l’une de l’autre, qu’il a faites au fil de ses étapes.

Transcription

A : Quand on voyage comme ça à pied, est-ce qu’il y a des endroits qui sont compliqués au niveau des chemins ? Est-ce qu’on trouve des chemins partout ? Parce que la voiture a colonisé tout l’espace, donc il y a des routes. Les villes s’étendent, les abords (1) sont peut-être un peu trop civilisés. Est-ce que tu as toujours pu passer en marchant en te sentant quand même dans la campagne ?

Lire la suite

400 kilomètres, entre le sud-est et le sud-ouest (2)

On retrouve Jean-Claude pour la suite de la conversation de la semaine dernière où il nous emmène sur les sentiers et par les petites routes à l’écart des grandes villes ! L’occasion de marcher dans des paysages très variés et de faire des rencontres.

Les Cévennes

Transcription

A : Tu étais seul, et est-ce que tu as rencontré des gens qui faisaient comme toi, ou dans l’autre sens (1), parce que ça fait des longues journées finalement, sans parler à personne peut-être… enfin, si, pour acheter un morceau de pain, quelque chose comme ça, mais…
JC : Oui, il y a pas eu de journées pendant lesquelles j’ai parlé à personne, mais j’ai… Il y a eu quelques rencontres, bon, pas très, très nombreuses, dans lesquelles, en effet, on perd une heure à discuter avec quelqu’un, comme ça, parce qu’on le croise et qu’il a un sac à dos comme le mien, chargé, donc on peut dire on se reconnaît en quelque sorte. Et donc on échange, voilà. Bon, le soir… parce que au Mont Aigoual (2) par exemple, j’ai dormi dans un gite (3) aussi, donc je…
A : Tout en haut ?

Lire la suite

400 km, entre le sud-est et le sud-ouest

Voici, in extremis, la conversation de la semaine. En fait, je crois que que je ne vais pas m’imposer la contrainte d’un jour précis, d’un jour fixe de publication, parce que, après tout, l’avantage de la retraite, c’est de ne plus avoir toutes ces obligations créées par la vie professionnelle. Alors autant en profiter ! Donc ce sera bien une fois par semaine, mais à géométrie variable dans la semaine, entre le lundi et le dimanche.

A propos de retraite, est-ce que vous savez quelle est la question que les gens vous posent au moment où vous partez en retraite, un peu avant, juste après. C’est une question qui revient souvent. La voici : Qu’est-ce que tu vas faire ? Qu’est-ce que tu as prévu ? Comment tu vas désormais occuper ton temps ? Et on a l’impression qu’il faut absolument trouver quelque chose à dire, avoir organisé plein de choses, avoir prévu plein d’activités, etc.

Alors aujourd’hui, vous allez entendre Jean-Claude nous raconter ce que lui avait décidé, mais à très court terme, puisque ça concerne les tout premiers jours de sa retraite. Il nous raconte, dans la conversation d’aujourd’hui, ce qu’il a fait le premier jour officiel de sa retraite et pendant les jours qui ont suivi.

Transcription

A : Alors, on va parler aujourd’hui d’un trajet que tu as fait il y a un an et demi à peu près.
JC : Bah oui, c’était pour ma retraite (1). Le premier jour de la retraite, je suis parti à pied, donc de ma maison où je passais… Depuis plusieurs années, je travaillais à Marseille et j’ai rejoint ma… à pied, ma maison, on va dire, qui était ma maison secondaire (2), voilà, et qui est devenue ma maison principale depuis, évidemment.
A : Ce qui veut dire combien de kilomètres, alors ?
JC : Oh, j’ai fait à peu près… aux environs, parce que j’ai pas refait le détail sur la carte, mais j’ai fait à peu près 400 kilomètres, oui.
A : Donc 400 km à pied, tout à pied !
JC : Oui, tout à pied, avec mon sac à dos, ma tente et, bon, une paire de chaussures évidemment, très important dans ce cas-là !
A : Oui. Elles ont tenu jusqu’au bout ?
JC : Oui, mais elles étaient pas neuves au départ et elles sont arrivées, on va dire, très fatiguées quand même (3) ! Depuis, elles me servent juste à aller dans le jardin, parce qu’elles étaient très usées.

Lire la suite

A la rencontre de Nargiza (1)

Aujourd’hui, vous allez faire la connaissance de Nargiza, qui est une des étudiantes qui s’occupe de France Bienvenue cette année. Et vous allez voir, elle a beaucoup de choses à raconter car son parcours n’est pas banal. Cela suscitera peut-être des vocations pour certains d’entre vous !

Transcription

Nargiza : Bonjour. Alors aujourd’hui, je vais vous parler de mon parcours (1). Je m’appelle Nargiza, j’ai vingt-quatre ans et je viens du Kazakhstan.
Anne : Vingt-quatre ans?
N : Oui, déjà vingt-quatre ans. Alors, là, actuellement, je suis en deuxième année de DUT Gestion et Administrations, en GEA, à Marseille. L’année dernière, j’étais en première année, en groupe intensif (2). J’ai intégré cette formation au mois de janvier. Donc je devais valider ma première année en six mois. Et avant ça, j’étais en licence (3) de Chimie.
A : Ah ! Alors c’est complètement différent !

Lire la suite

Le voyage de Raïna (fin)

On se retrouve pour une dernière vidéo avec Raïna qui, cette fois-ci, nous emmène découvrir le travail de son oncle. Si vous aimez faire de la pâtisserie, vous allez voir, vous vous servez souvent de ce qu’il produit et fabrique là-bas, aux Comores.

Transcription

Rabab : Et Raïna, du coup, ton oncle, il fait de la vanille, c’est ça, vraiment, les gousses (1) de vanille… enfin, de pâtisserie.
Raïna : Oui, en fait, quand j’étais partie (2) là-bas, je savais pas qu’il faisait ça. Mais du coup, j’étais partie (2) aux champs (3) avec lui, on a planté, du coup… je sais pas comment ça s’appelle, on a planté des trucs (4) de vanille. Et après, il faut le laisser pendant deux ou trois ans, pour qu’il soit bien. Et une fois qu’il est bien, on le… Enfin, il le ramène dans son usine. Il le met à cuire dans un genre de… Je sais pas comment on appelle ça !

Lire la suite

Le voyage de Raïna (2)

Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour un nouvel épisode avec Raïna et Rabab qui continuent à nous faire voyager aux Comores.

Transcription

Rabab : Tu es restée combien de temps aux Comores ?
Raina : Je suis restée un mois et quelques jours, je pense, parce que j’étais partie le 11 juillet… Ouais, le 11 juillet, je pense, et je suis revenue le 23 août.
Rabab : Oui, c’est ça, parce que tu étais revenue une semaine avant la reprise des cours (1).
Raina : Oui, c’est ça.

Lire la suite